Sous la direction de Yohann Rech, Michaël Attali, Élodie Paget et Jérôme Piriou
En seulement quelques décennies, les activités pédestres ont connu un engouement important au point de devenir la pratique physique la plus importante des français. Si les espaces supports de cette pratique sont variés, les littoraux apparaissent particulièrement propices au développement de ces activités de marche ou de randonnée. Cet ouvrage propose une analyse du développement et de la structuration des loisirs pédestres sur les côtes françaises, à partir de plusieurs études de cas, en se focalisant sur les enjeux sociaux, politiques et socio-économiques qu’ils soulèvent.
Les auteurs s’intéressent dans un premier temps aux conditions sociales et culturelles qui ont participé à structurer les activités sur le littoral et à aménager les sentiers côtiers, tout en portant une attention sur les conflits et les controverses que cette évolution engendre. Dans un second temps, l’analyse porte plus spécifiquement sur la complexité de l’articulation des politiques publiques en matière d’aménagement des sentiers et les enjeux de gouvernance concernant leur gestion. Dans ce cadre, se pose avec acuité la question de l’application de la servitude pour les piétions et donc de l’accessibilité du littoral au plus grand nombre. Dans un dernier temps, l’ouvrage propose une réflexion sur la dimension socio-économique des loisirs pédestres sur les littoraux, en apportant des éléments de compréhension sur la dynamique du marché des activités pédestres, étudiant en particulier l’évolution des usages et le développement d’une offre, tout en prenant en compte les nouvelles tendances qui reconfigurent le marché avec la diffusion du numérique.